Quel est l’objectif principal du programme « BMW Move to Cloud » sur lequel tu travailles ?
Le but est de transférer le système SFP-Wholesale Servicing de BMW Financial Services — qui fonctionne aujourd’hui sur des serveurs internes (sur site, ou « on-premise ») — vers un modèle SaaS (« Software as a Service »). Cela signifie que le système ne sera plus hébergé et maintenu directement par BMW, mais par SBS sur l’infrastructure cloud d’AWS (Amazon Web Services).
Grâce à cette migration, BMW pourra accéder à son système via internet, sous forme d’un service, sans avoir à gérer elle-même l’infrastructure technique (serveurs, maintenance, mises à jour, etc.). C’est une évolution importante qui permettra à BMW de bénéficier d’une plus grande flexibilité, de meilleures performances, et d’une réduction de ses coûts opérationnels liés à l’hébergement et à la gestion de ses outils IT.
Comment le programme est-il structuré ?
Le projet est divisé en deux vagues. La Suisse et la France font partie de la Vague 1, avec un lancement prévu en 2025. Ensuite, en 2026, nous passerons à la Vague 2, incluant le CS Hub, l’Allemagne, et le Royaume-Uni/Irlande.
Pourquoi ce projet est-il clé pour SBS ?
BMW est un client prioritaire. Réussir cette migration renforce notre partenariat et démontre notre capacité à gérer des transitions SaaS complexes. Cela s’inscrit également dans la stratégie de SBS visant à migrer ses clients vers la version cloud de SFP-Wholesale Servicing. Les enjeux sont donc élevés, mais les bénéfices le sont tout autant.

En quoi consiste ton rôle de cheffe de projet au quotidien ?
Mon travail repose sur la coordination, la communication et la livraison. Je gère le planning, le budget et le périmètre du projet, tout en veillant au respect des standards de qualité. J’interagis étroitement avec les parties prenantes internes et externes pour maintenir tout le monde aligné et informé. C’est un rôle très collaboratif qui demande beaucoup d’adaptabilité.
As-tu rencontré des défis jusqu’à présent ?
Bien sûr. L’un des plus grands défis en gestion de projet est de trouver l’équilibre entre les priorités — délais, coûts, périmètre et qualité — tout en faisant face à l’évolution des besoins et aux contraintes de ressources. Il faut faire preuve de leadership et obtenir l’adhésion des parties prenantes pour avancer efficacement dans cette complexité.
Qu’est-ce que tu apprécies le plus dans ton travail ?
J’aime beaucoup le rythme rapide et l’évolution constante qu’implique le travail en mode projet. Chaque jour apporte son lot de nouveaux défis. J’apprécie aussi de collaborer avec des profils très variés et de continuer à développer mes compétences en communication et en leadership. Pouvoir guider une équipe vers un objectif commun est une véritable source d’épanouissement pour moi.
Y a-t-il un projet qui t’a particulièrement marquée ?
Oui — Mon premier projet BMW chez SBS a été particulièrement passionnant, car il a marqué ma transition du monde bancaire à celui du logiciel. J’ai dû apprendre rapidement de nouveaux processus et acquérir des connaissances techniques. Heureusement, j’ai pu compter sur des experts très expérimentés, certains travaillant avec BMW depuis des années. Leur expertise a été précieuse pour me permettre de monter en compétence rapidement.
Peux-tu partager un moment marquant ?
Un moment fort a été mon déplacement à Munich pour le lancement du programme au siège de BMW. Après des mois de travail à distance, rencontrer enfin nos parties prenantes en personne a été rafraîchissant. Cela a vraiment permis de renforcer la confiance et de consolider les relations de travail. Ce lien humain a fait toute la différence pour lancer la phase suivante du projet.
Quel est l’impact de ton travail pour SBS de manière plus large ?
Au-delà de l’impact financier, réussir ce projet crée un précédent solide pour les futures migrations vers le cloud. Cela renforce également le positionnement de SBS comme partenaire de transformation auprès de grands clients. Et en accompagnant davantage de clients vers nos plateformes cloud-native, nous contribuons à façonner l’avenir de la fintech — ce dont je suis fière.
Quels sont tes objectifs pour l’avenir — pour ton travail, ton équipe ou l’industrie ?
À court terme, je me concentre sur la réussite du déploiement de la Vague 1. À plus long terme, je souhaite aider davantage de clients à migrer vers des plateformes modernes et évolutives. Je suis également très engagée pour encourager plus de femmes à rejoindre le secteur de la fintech — je suis convaincue que des équipes diverses obtiennent de meilleurs résultats et j’aimerais voir plus de représentativité dans l’industrie.
Comment contribues-tu à ouvrir davantage de portes aux femmes dans la fintech ?
En tant que femme dans la tech, j’ai toujours eu à cœur de rendre les choses plus efficaces et simples grâce à l’innovation. Je cherche constamment à améliorer les processus, résoudre des problèmes et créer des solutions à impact réel. J’essaie aussi d’inspirer la prochaine génération de femmes dans la tech, dans un secteur encore majoritairement masculin. Au fil de ma carrière, j’ai mentoré plusieurs jeunes diplômées débutant dans la finance/tech, ce qui a été très enrichissant. En partageant mon expérience et en apportant des conseils, j’espère contribuer à créer un monde tech plus inclusif et diversifié.
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