SBP Core Amplitude, qu’est-ce que c’est ?
SBP Core Amplitude, c’est un progiciel bancaire intégré, contrairement aux offres modulaires qui ne couvrent qu’un domaine, comme le crédit ou le paiement. Là, tout est intégré dans une solution unique : gestion des clients et des comptes, crédits, épargne, paiements, virements, etc. C’est une offre complète, pensée pour répondre aux besoins de nos clients et c’est aujourd’hui la solution de référence sur le continent africain, avec plus de 170 banques.
En quoi consiste ton rôle de Product Manager pour SBP Core Amplitude ?
On est deux Product Manager à couvrir l’ensemble du marché africain. Pour ma part, je m’occupe des zones UEMOA et CEMAC. Mon rôle, c’est d’identifier les problèmes rencontrés par nos clients : ça peut venir de leurs demandes directes, de nouvelles réglementations, ou des retours de nos équipes locales. Ensuite, je qualifie ces problèmes pour voir s’ils justifient une évolution du produit. Parfois, on propose une solution de contournement ou un traitement spécifique plutôt que d’intégrer une demande directement dans le core product. Puis vient la phase de mise en œuvre : on travaille avec les experts produits, les équipes de delivery, de marketing, de sales et de PS pour que tout soit aligné. C’est un vrai travail de coordination, autant en interne qu’avec nos clients.
Peux-tu nous parler d’un projet sur lequel tu travailles en ce moment ?
La norme ISO 20022 est un gros projet réglementaire lié aux paiements. Notre solution Core Amplitude couvre plus de 50 pays, chacun avec ses propres règles, donc c’est un vrai défi. Cette norme change la structure des échanges de messages vers un format type XML plus riche, pour harmoniser et renforcer la réglementation. Nous avons dû revoir notre approche en cours de projet pour gagner en time-to-market tout en conservant une solution qui réponde aux enjeux de la réglementation et aux attentes de nos clients. Malgré tout, avec le nombre de projets en parallèle et les échéances très serrées des régulateurs, c’est un vrai challenge au quotidien.
En parlant de challenge, quels défis rencontres-tu dans l’exercice de ta mission ?
Je dirais que le plus difficile, c’est de trouver l’équilibre entre écouter le client et garder une vision produit cohérente. On est à l’écoute de ses besoins, de ses problèmes, du marché… mais ça ne veut pas dire que l’on peut accepter toutes les demandes. Le rôle du Product Manager, c’est justement de faire le tri : voir ce qui a du sens pour le produit, ce qui s’inscrit dans notre stratégie, et expliquer pourquoi certaines demandes ne seront pas traitées. Ça peut générer de la frustration et impacter la satisfaction client, d’où l’importance de bien argumenter nos décisions et pouvoir l’expliquer au client. Ça fait partie de la mission et c’est ce qui la rend intéressante.
Qu’est-ce qui te satisfait le plus dans ton rôle de PM?
Ce que je trouve le plus satisfaisant, c’est de comprendre comment nos clients utilisent le produit, leurs besoins et de faire évoluer la solution pour y répondre, pour vraiment les aider à résoudre leurs problèmes. C’est quelque chose qui m’a toujours attiré. J’en avais d’ailleurs parlé à ma hiérarchie, car à l’époque, en R&D, j’étais assez loin du contact direct avec les clients et de leurs réalités. J’ai tout de suite accepté lorsqu’on m’a proposé ce poste de PM.
As-tu, en dehors du travail, des loisirs ou des centres d’intérêt qui influencent ta façon d’aborder les défis ?
Je fais beaucoup de sport, surtout du triathlon et du trail depuis plusieurs années. C’est essentiel pour mon équilibre, ça m’aide à évacuer la charge mentale et à garder l’esprit clair. J’ai souvent remarqué que certaines idées ou solutions me viennent en courant ! On a la chance d’avoir des douches au bureau, donc quand je peux, je m’entraîne le midi. J’aime aussi les objectifs que le sport apporte, un peu comme au travail : avoir un défi à relever, sortir de la routine, c’est ce qui me motive au quotidien.
Quel enseignement retiens-tu de ta carrière jusqu’à présent ?
Il y en a deux. Le premier, c’est que les opportunités existent, il faut juste oser les saisir. Chez SBS, on a la chance d’évoluer dans une entreprise qui pousse ses collaborateurs à grandir et à se challenger. Les occasions de bouger ne manquent pas, mais il faut parfois accepter de sortir de sa zone de confort, de se remettre en question. C’est comme ça qu’on progresse. Personnellement, j’ai fait trois ou quatre métiers différents sans jamais changer d’entreprise, c’est une vraie chance.
Le second, c’est qu’on apprend énormément des autres : collègues, managers, coachs… bons ou moins bons d’ailleurs. Chaque expérience nous enrichit. Quand je manageais les équipes de développement, j’essayais de transmettre cette bienveillance que j’avais appréciée chez certains de mes propres managers. C’était essentiel pour moi, et j’espère que ça s’est ressenti.
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