Le prêt numérique est devenu un élément fondamental de la banque moderne. Plus que jamais, les clients s’attendent à des solutions d’emprunt fluides et faciles à utiliser. Pour répondre à ce besoin croissant, un nombre grandissant d’institutions financières proposent des produits de prêt numérique, allant du paiement fractionné (BNPL) aux prêts personnels et professionnels accessibles via des plateformes numériques.
Cependant, ces solutions s’accompagnent de risques qui menacent à la fois le prêteur et l’emprunteur. Les prêteurs numériques doivent non seulement être conscients de ces risques, mais aussi comprendre ce qu’ils peuvent faire pour s’en prémunir, tout en restant conformes et sans compromettre la qualité de leur produit.
Croissance accélérée du prêt numérique
Le marché du prêt numérique a atteint une valeur de 13 milliards de dollars en 2024, et devrait continuer de croître jusqu’à 39,8 milliards de dollars d’ici 2033. Avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 11,85%, on observe une plus grande variété dans le type d’institutions financières proposant des solutions d’emprunt numérique.

Alors que des fintechs plus petites et plus agiles comme Klarna, Revolut et Silvr sont devenues synonymes de prêt numérique ces dernières années, les grandes banques s’y intéressent également. Poussées par la concurrence, les avancées technologiques et une clientèle qui exige des solutions rapides et transparentes, presque toutes les grandes banques sont désormais actives dans le domaine du prêt en ligne.
Cependant, alors que les banques et les institutions financières de toutes tailles se précipitent pour proposer les meilleures solutions d’emprunt, elles doivent être conscientes des dangers liés au prêt numérique afin de pouvoir se protéger et protéger leurs clients.
Les défis auxquels font face les prêteurs numériques
Risque de crédit
Pour fournir les meilleurs services d’emprunt possibles, les prêteurs sont sous pression pour réduire au maximum le délai d’offre. En appliquant des politiques de crédit avec des scores de risque automatisés pour accélérer la prise de décision, certains prêteurs numériques proposent même une approbation instantanée.
Ce processus hautement accéléré pose des risques importants pour les prêteurs, qui constatent une hausse des défauts de crédit. Face à cette préoccupation généralisée dans le secteur, les prêteurs sont conscients de la nécessité de fournir une approbation rapide du crédit tout en luttant contre un taux croissant de défauts de paiement qui, selon le 2024 Global Consumer Lending Confidence Report (Rapport mondial 2024 sur la confiance en matière de prêts aux consommateurs), risque de s’empirer.
Risque de fraude
Ces dernières années, en raison d’une dépendance accrue aux plateformes en ligne, d’un volume plus élevé de transactions et d’une plus grande sophistication des fraudeurs, les arnaques prennent de plus en plus de place dans le secteur du prêt numérique. La fraude à la demande, l’empilement de prêts, le vol d’identité et le blanchiment d’argent ne sont que quelques exemples de fraudes financières menaçant les prêteurs.
Outre les dommages considérables à leur réputation, les prêteurs victimes de ces crimes devront probablement aussi assumer des coûts importants de réparation, ainsi que d’éventuelles amendes réglementaires et juridiques.
Défis réglementaires
En réponse à l’augmentation de la criminalité financière et aux technologies en évolution, de plus en plus de réglementations sont mises en place qui impactent le secteur du prêt numérique. Les lois anti-blanchiment (AML), les lois concernant les personnes politiquement exposées (PPE) telles que Know Your Customer (KYC) et la protection des données et la cybersécurité comme le Règlement général sur la protection des données (RGPD) en Europe doivent toutes être respectées par les prêteurs numériques.
Les sanctions pour non-respect de ces cadres réglementaires sont sévères et comprennent des amendes. En octobre 2020, British Airways a par exemple été condamnée à une amende de 20 millions de livres sterling par le Bureau du Commissaire à l’information du Royaume-Uni (ICO) pour une violation de données en 2018 affectant plus de 400 000 clients. Elles peuvent même aller jusqu’à l’interdiction de poursuivre les activités. En octobre dernier, la banque d’investissement autrichienne Euram a été contrainte de cesser ses activités pour non-respect des réglementations AML.

Protéger votre organisation contre les risques de crédit, la fraude des prêteurs et les défis réglementaires
Les problématiques de réglementations et cybercriminalité auxquelles font face les prêteurs numériques ne doivent en aucun cas être prises à la légère, puisque, comme illustré précédemment, les conséquences du non-respect de ces lois peuvent être catastrophiques. Pour naviguer face à ces nouveaux défis tout en fournissant le meilleur service à leurs clients, les institutions financières doivent s’assurer qu’elles sont prêtes à agir face aux dernières menaces en matière de cybersécurité, ainsi qu’à respecter la conformité réglementaire.
Équilibrer vitesse et précision
Pour atténuer le risque de crédit tout en maintenant une validation des dossiers rapide, les prêteurs doivent tirer parti de l’analytique avancée et de l’apprentissage automatique pour obtenir des études plus approfondies des profils d’emprunteurs. Ces méthodes évaluent la solvabilité en utilisant des données à 360 degrés, telles que les données financières, bancaires et d’identité.
La détection des fraudes en temps réel et les politiques de crédit dynamiques assurent une prise de décision agile mais précise. Associées à une surveillance intense et à des analyses post-prêt, ces innovations aident à réduire les défauts de paiement, améliorer la santé du portefeuille et maintenir la confiance des consommateurs – tout en restant compétitif dans le délai d’offre.
Améliorer les mécanismes de détection des fraudes
En matière de détection des activités frauduleuses, les organisations peuvent s’équiper de différentes technologies avancées, telles que l’intelligence artificielle ou l’apprentissage automatique, pour analyser de grands volumes de données et détecter rapidement les schémas d’activité suspecte.
Les technologies de vérification d’identité peuvent également être utilisées pour garantir que seuls les utilisateurs peuvent accéder à leurs données sensibles et à leurs comptes. Des mesures KYC avancées peuvent également aider les organisations à vérifier les identités, suivre les transactions des clients et évaluer les risques potentiels, avant que les cybercriminels n’aient la chance de causer des dommages.
Prioriser la confidentialité des données
De vastes quantités de données personnelles sont indissociables d’une solution de prêt numérique sophistiquée en 2025. Cependant, cette grande quantité de données peut poser des risques de sécurité importants pour les institutions financières et leurs clients. Au-delà du respect des exigences légales, telles que les politiques de confidentialité imposées par le RGPD, les prêteurs auraient tout intérêt à mettre en place des politiques solides de conservation et de gouvernance des données afin de gérer les données personnelles de manière responsable. Cela inclut plusieurs actions : s’assurer que les données ne sont pas divulguées à des tiers, utiliser un contrôle d’accès précis pour restreindre l’accès aux données sensibles, et adopter des pratiques strictes de minimisation et de stockage sécurisé des données.
Rester en avance sur la courbe réglementaire
Les institutions financières doivent être conscientes des derniers cadres réglementaires concernant le domaine du prêt numérique et s’assurer qu’elles sont pleinement conformes. Souvent, cela implique de collaborer avec une équipe dédiée à la conformité ainsi qu’avec des solutions RegTech – des outils pour optimiser la conformité réglementaire et réduire la charge des procédures manuelles.
Comment SBS peut aider
L’avenir du prêt numérique réside dans l’équilibre entre innovation et sécurité. Si les menaces sont importantes, les opportunités le sont tout autant pour ceux qui investissent dans des technologies et des pratiques de sécurité avancées. Chez SBS, nous sommes spécialisés dans l’aide aux institutions financières pour équilibrer efficacement ces priorités, leur permettant de rester en avance sur les menaces tout en offrant des expériences client d’exception.
Notre solution SBP Risk Assessment est conçue pour aider les institutions à naviguer dans les défis du risque de crédit, de la prévention des fraudes et de la conformité réglementaire dans leur parcours d’analyse du risque de crédit. En travaillant avec notre équipe, vous bénéficierez d’une solution et d’une expertise garantissant un processus d’analyse de crédit sûr et conforme qui impactera positivement votre écosystème de prêt numérique.
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