Peux-tu nous parler de ton rôle en tant que développeur open banking ?

Je suis développeur logiciel chez SBS, où je conçois, développe et optimise des services backend pour nos produits d’open banking. Mon rôle ne se limite pas au code — je participe aussi aux discussions d’architecture, je m’assure que les fonctionnalités livrées soient fiables et de qualité, et je cherche en continu des pistes d’amélioration en performance et en expérience utilisateur. C’est un bon mélange de résolution de problèmes, de créativité et de collaboration, ce qui rend le travail à la fois stimulant et enrichissant.

Concrètement, sur quels types de projets travailles-tu au quotidien ?

Au quotidien, je travaille sur le développement backend, sur des fonctionnalités liées à la conformité comme l’authentification forte ou la protection des données, mais aussi sur la conception d’architectures et l’optimisation des performances. En ce moment, je suis surtout concentré sur Wero, une solution de paiement instantané lancée par l’EPI pour harmoniser les paiements numériques en Europe.

Nous sommes six développeurs dans l’équipe, et nous maintenons aussi deux autres produits : FDX, notre solution open banking pour le marché américain, et notre plateforme PSD2 existante, qu’on fait évoluer vers une architecture de nouvelle génération.

Y a-t-il un projet que tu as trouvé particulièrement intéressant ?

Oui, le projet FDX. C’était un gros changement pour nous. On est passés d’une plateforme low-code comme SBCP, qui gérait la sécurité ou les déploiements à notre place, à une architecture qu’on devait construire de A à Z. On a dû tout prendre en main : concevoir les API conformes FDX, intégrer Keycloak pour la sécurité, penser les flux de données, et prendre des décisions sur les performances, la scalabilité, les déploiements…

Ça m’a permis de beaucoup apprendre, pas seulement en développement, mais aussi sur le DevOps et les choix d’architecture. Et ce que j’ai aimé par-dessus tout, c’est l’esprit d’équipe. On était peu nombreux, très soudés, avec beaucoup d’échanges sur tableau blanc, d’idées partagées, de décisions collectives. C’était à la fois exigeant et très gratifiant.

*Pour rappel, FDX (Financial Data Exchange) est l’équivalent américain des standards d’open banking qu’on connaît en Europe, comme le Berlin Group.

Pulkit Sharma
Pulkit Sharma, développeur logiciel pour l’open banking chez SBS

À quoi ressemble une journée type pour toi ?

En Inde, on a un modèle hybride — trois jours au bureau, deux jours en télétravail. Être sur place me permet de rester connecté avec l’équipe, d’échanger facilement et de participer activement aux discussions qui font avancer le produit.

Et puis j’aime vraiment l’ambiance au bureau. Avec le temps, j’ai créé de vraies amitiés, et ça rend les journées plus agréables. On commence souvent avec un café entre collègues, et pendant les pauses, on joue un peu au ping-pong ou au billard. Ces moments informels sont super importants pour garder un bon équilibre et un bon esprit d’équipe.

Y a-t-il un outil ou une techno que tu trouves essentiel pour ton travail ?

Avant même les outils, je pense que le plus important, c’est l’état d’esprit. Être adaptable, orienté solution, comprendre à la fois les aspects techniques et fonctionnels, c’est essentiel dans un domaine comme l’open banking, qui évolue très vite.

Côté outils, on utilise aujourd’hui des plateformes comme Amplify Fusion, un outil low-code/no-code qui nous permet de créer rapidement des parcours utilisateurs et d’accélérer le time-to-market. On s’appuie aussi sur une marketplace d’API centralisée, qui permet aux banques d’exposer leurs API en toute sécurité, et aux TPPs de s’y connecter facilement. Ça rend l’expérience fluide pour tout le monde.

Selon toi, comment va évoluer l’open banking demain, sur le plan technique ?

Je pense que l’open banking va aller bien au-delà du simple partage de données. On parle d’un écosystème financier plus intelligent et en temps réel. Aujourd’hui, on se limite encore à des APIs. Mais demain, on sera dans des logiques de décisions instantanées, sécurisées, personnalisées, grâce à l’IA. Ça implique des systèmes très performants, capables de gérer des orchestrations complexes, avec une sécurité irréprochable, notamment autour du consentement et de l’authentification forte.

Et au-delà des banques, je suis convaincu que d’autres secteurs vont en profiter — l’assurance, le crédit, les paiements… L’impact de l’open banking va s’élargir.

Quelle est la leçon la plus marquante que tu as tirée de ton parcours jusqu’ici ?

Je dirais : l’importance de l’adaptabilité. Avec l’essor de l’IA et des technos qui changent sans cesse, on ne peut plus se limiter à une seule stack ou un seul rôle. J’ai compris qu’être un vrai contributeur, c’est être curieux, prêt à apprendre — et parfois à désapprendre — pour continuer à évoluer.

Je ne veux pas être vu comme “juste” un développeur Java backend. Je veux être perçu comme quelqu’un qui résout des problèmes, qui peut relever n’importe quel défi, réfléchir de manière critique, et apporter des solutions concrètes, quel que soit l’outil. C’est l’image que je veux construire chaque jour.

As-tu une anecdote mémorable à partager ?

Ma première mission à l’international, à Paris, reste inoubliable. Pendant deux semaines, on a travaillé en atelier sur une stratégie de migration vers une nouvelle solution conforme à PSD2. Il fallait migrer les TPPs, planifier leur parcours d’onboarding, gérer des données sensibles comme les consentements, les tokens ou les identifiants utilisateurs. C’était à la fois complexe, intense et très stimulant.

Et puis, vivre ça en présentiel, avec toute l’équipe, c’était vraiment spécial. On a beaucoup collaboré, on a résolu pas mal de problèmes ensemble, et j’en garde un super souvenir — technique mais aussi humain.

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Caroline Béguin

Content Lead

SBS